DECLARATION DE CREATION DU PRIEURE RECTIFIE INDEPENDANT DI CORSICA. Adoptée en Chapitre de la Saint Georges décalé (suite COVID 19) le 29 MAI 2021.
Le Prieuré Rectifié Indépendant di Corsica est un Prieuré dans la VIIIéme Province,Haute Allemagne.
Il est crée par la volonté des Commanderies fondatrices :
– Saint Jean d’Ajaccio.
– Six-Fours-Maures-Estérel.
ARMES et DEVISE /
Les Armes de l’Ordre, sont deux cavaliers sur le même cheval dans un écusson écartelé de la croix de l’Ordre.
Les Armes de la VIII éme Province Haute Allemagne, un acacia sous le quel on voit en champ d’azur une lance d’Or, et au-dessous une étiquette d’Argent avec las lettres gothiques « U.U.U. Ultorem/Ulciscitur/Ultor« . Cette devise se traduit effectivement mot à mot : » le vengeur se venge du vengeur », ce qui ne donne pas beaucoup de sens. En fait, il est très probable que cette devise ait été librement latinisée par la Stricte Observance d’après le verset 19 de l’épitre aux romains de l’apôtre Paul : » Ne vous vengez point vous-mêmes…, à moi la vengeance, dit le Seigneur », ou mieux encore, d’après le verset 35 du chapitre 32 du Deutéronome » A moi la vengeance et la rétribution ». Au XVIIIe siècle la latinisation était souvent approximative. La traduction plus exacte de la devise serait donc : « JE SUIS LE JUSTICIER QUI JUGE CELUI QUI SE VENGE ». Le sens de la devise devient plus compréhensible.
Les Armes du Prieuré Rectifié Indépendant di Corsica : Champ d’azur en abime un coeur devisé a dextre sur champ de sable en pal l’union de trois annelets d’argents, a senestre sur champ du même une tête de Maure et en pointe du chef sur champ d’or la croix de l’Ordre patté brochant le tout.
SA DEVISE : « Per a piu alta gloria di Diu ».
Elle se place sous la seule autorité des Codes du Régime Ecossais Rectifié, soit le Code Maçonnique et le Code des Chevaliers Bienfaisant de la Cité Sainte adoptés au Convent des Gaules, en 1778 et de la Règle des Chevaliers. Rien ne saurait être contraire à ces documents fondateurs, dans l’esprit et dans la lettre dans le cas où elle est encore applicable de nos jours.
Le Prieuré Rectifié Indépendant di Corsica a puissance SPIRITUELLE,, conformément aux codes sur les loges maçonniques rectifiées de son ressort, soit celles placées sous la responsabilité des Commandeurs.
La couverture SPIRITUELLE du Prieuré Rectifié Indépendant di Corsica s’étend du Premier au quatrième Grade et à l’Ordre Intérieur, E.N et C.B.C.S.
Pour livrer vos combats contre celui qui met en désordre le monde et les cœurs, revêtez-vous de toutes les armes de Dieu afin de pouvoir tenir ferme contre ses manœuvres : Ayez à vos reins la vérité pour ceinture, revêtez l’armure de la justice ; mettez pour éperons à vos pieds, les bonnes dispositions que donne l’évangile de paix ; prenez en toutes circonstances le bouclier de la foi avec lequel vous pourrez éteindre les traits en flammés du Malin ; prenez aussi le casque du salut et l’épée de l’esprit qui et la Parole de Dieu ». (Eph. 6, 14-17).
Fierté nationale, culture traditionnelle et respect des particularismes.
Pour des raisons historiques, la Corse a été un Etat indépendant pendant 14 ans sous la conduite de Pasquale PAOLI de 1755 à 1769. A cette date, les armées du roi Louis XV ont battu les troupes nationales corses.
AU NOM DE L’ORDRE
Commandés par Pasquale PAOLI, ils connurent tout d’abord quelques succès, mais la défaite de Ponte-Nouvo le 9 mai 1769, aura raison de leur espoir de liberté. Le départ en exil de PAOLI, n’arrêta pas toutefois la résistance des derniers patriotes.
En 1790, Pasquale PAOLI quitte son exil londonien et regagne la Corse. Nommé président du Directoire de la Corse, il se montrera toutefois peu enclin aux débordements révolutionnaires. Chrétien fervent comme beaucoup de Corses, il se montre hostile à la Constitution Civile du Clergé. Il apporte un soutien mitigé à l’expédition de la Maddalena, contre la Sardaigne. En effet, le roi de Piémont-Sardaigne avait toujours apporté son soutien aux proscrits Corses qui venaient chercher un asile sur ses terres.
Suite à l’échec de cette expédition, PAOLI est mis en accusation comme contre-révolutionnaire par Lucien BONAPARTE. Napoléon, plaide la cause de PAOLI dans une lettre poignante. Mais rien n’y fait. PAOLI appelle le peuple Corse aux armes contre la France. Il s’ensuit une guerre civile, opposant Paolistes et partisans de la révolution.
A ce titre, PAOLI, se tourne vers l’Angleterre qui lui a jadis donné l’asile et pour mémoire, il mourut le 5 février 1807 et son cénotaphe fut placé à l’abbaye de Westminster à côté des rois.
Les Corses se sont donc révoltés contre le pouvoir jacobin et en 1794 était proclamé le Royaume Anglo-Corse.
Et c’est à Corte que les Corses, réunis en Cunsulta (assemblée nationale) le 15 juin 1794, proclamèrent le Royaume Anglo-Corse.
Ce royaume était une sorte de Commonwealth avant l’heure.
La Constitution du Royaume prévoit que le Roi Georges III soit le souverain mais que la Corse fait figure « d’Etat associé ». L’exécutif est composé d’un « vice roi » et d’un Conseil d’état.
Ainsi, notre île a été sous souveraineté Britannique.
Le serment d’allégeance au Roi Georges III :
« Je jure d’observer et d’obéir aux ordres de sa Majesté, du vice-roi, des généraux et des officiers sous les ordres desquels j’ai été placé par sa majesté. »
A ce propos, il est bon de rappeler que durant l’existence du Royaume Anglo-Corse, plusieurs unités à recrutement Corse seront levées :
LE REGIMENT DE L’UNION – SMITH’S THE UNION REGIMENT OF FOOT –
Cette unité est levée en 1795 par le Capitaine George Smith du 25ème Régiment d’infanterie. Il commandait cette unité avec le grade de Commandant Major. L’encadrement comprend des officiers britanniques (2 Majors et 5 Capitaines) et parmi les officiers subalternes quelques officiers Corses (14 sur 19).
La prise de commandement de Smith et de ses officiers est datée du 4 avril 1795. En septembre 1795, on dénombre 20 officiers, et 654 hommes, dont plus de 600 Corses.
LES DRAGONS LEGERS CORSES – The CORSICAN LIGHT DRAGOONS –
Seule unité de cavalerie levée en Corse pendant l’occupation britannique, en novembre 1794, sous les ordres de Sir Charles Stuart. Sa prise de commandement est datée du 10 novembre. Elle comprend deux pelotons de 3 officiers et 35 hommes.
LA GENDARMERIE ROYALE ANGLO-CORSE –
Levée le 8 novembre 1794 pour assurer les missions de police dans l’Île, son commandement est confié par Sir Elliot au lieutenant- colonel Colonna de Leca. Forte à l’origine de 4 compagnies de 50 hommes et 3 officiers Corses, elle est forte de 12 compagnies en 1796, sous le commandement du Lt-Colonel Péraldi.
LES CORSICAN RANGERS –
C’est l’unité Corse au service britannique la plus connue.
Levée à Minorque en 1799 sur le pied d’une compagnie d’infanterie légère de 200 à 300 hommes avec des réfugiés Corses, commandés par le capitaine Masseria. L’effectif s’élève à 165 hommes le 1er septembre 1799, et à 226 hommes et 7 officiers au 1er octobre suivant.
Le 1er juillet 1800, le capitaine Hudson Lowe du 50 Foot est nommé Major. C’est sous les ordres de celui qui sera le geôlier de Napoléon à Saint Hélène, que les Corsican Rangers, et les Royal Corsican Rangers vont se distinguer jusqu’au départ en 1812.
Seule unité étrangère au service britannique dont les officiers sont Corses, et dont un seul atteindra un grade d’officier supérieur.
Ils vont se distinguer lors de la campagne d’Egypte en 1801, ou ils débarquent à Aboukir le 8 mars. A l’avant garde de la réserve aux ordres du général Moore, campe le 21 mars, devant le Caire qui capitule le 28 juin.
Distingués du sphinx sur leurs boutons et leurs tambours, ils quittent l’Egypte pour Malte le 1er janvier 1802, et sont dissous le 1er juillet suivant.
La paix d’Amiens étant rompue en mai 1803, Hudson Lowe est chargé de relever le corps qu’il avait jadis commandé et qui avait donné toute satisfaction. Ce corps dispose de la faveur royale, car il se nomme Royal Corsican Ranger.
Composé initialement de 10 compagnies de 50 hommes, en juin 1805, l’effectif se monte à 850 officiers, sous officiers et soldats, pour atteindre en 1811, 1600 hommes répartis en 12 compagnies.
Ce corps est formé à Malte, et servira en méditerranée.
Le 22 novembre 1805, les Corses débarquent à Naples avec un corps expéditionnaire fort de 7000 hommes, sous les ordres du général Craig pour créer une diversion aux opérations de la Grande Armée alors en Allemagne. La victoire d’Austerlitz et le traité de Presbourg qui met fin à la guerre avec l’Autriche, permettent l’envoi de 40000 hommes sous Masséna au devant des troupes de la coalition anglo-russo-napolitaine.
Les Anglais vont rembarquer précipitamment pour la Sicile, tandis que les Corses se sont repliés en Calabre avec l’armé napolitaine. Ils passent sous les ordres du général sir John Stuart.
En juin 1806, cinq compagnies des Royal Corsican Rangers, avec Hudson Lowe à leur tête s’installent dans l’île de Capri qui a été conquise le 15 mai.
Le 1er juillet, cinq compagnies des Royal Corsican Rangers, aux ordres du Major Mac Combe débarquent à Sana Eufémia. A Maida, le 4 juillet, le feu nourri et bien ajusté des Corses, stoppe net la charge de la brigade Compère. Les Français sont rejetés à la baïonnette.
Le 1er décembre 1806 l’effectif compte 728 hommes. Les Corses gagnent par un ordre du 19 février 1809, le droit de porter le nom de Maïda sur leurs boutons en plus du sphinx hérité du 1er corps.
Les Corses sont tous sur l’ile de Capri en septembre 1808, l’effectif est de 684 hommes. Là ils vont affronter, les Corses du Real Corso qui combattent au service Napolitain. Des combats fratricides vont se dérouler.
Réduit par le nombre et le manque de munitions, Hudson Lowe capitule avec les honneurs de la guerre. Son unité est rapatriée en Sicile.
En 1809, les Corses sont engagés dans l’expédition montée sur les iles Ioniennes. Ils débarquent à Ischia le 24 juillet. L’île est prise après deux jours de combat.
En octobre de la même année, ils participent à la prise des îles de Céphalonie, Zante, Ithaque et Cerigo.
En avril 1810, Sainte Maure capitule après neuf jours de bombardement, les Corses participent aux combats (550 hommes).
De 1812 à 1815, les Corses stationnent dans les iles Ioniennes. Le 1er janvier 1812, Hudson Lowe, nommé colonel, quitte son commandement en février.
Ils sont dissous à Corfou au début de l’année 1817.
L’ESOTERISME EN CORSE –
Mais il convient de vous dire qu’entre la Corse et la Franc-maçonnerie, l’idylle ne date pas d’aujourd’hui. Dans une région ou les récits mythologiques, contes et autres légendes, ont baigné notre enfance, l’occultisme et le mysticisme mais également certaines « initiations » ou rituels (l’occhju notamment ) règnent en maître, réduisant l’église à la portion congrue au profit d’un « paganisme » qui se taille la part du lion.
Dans cette perspective, il est tout à fait logique, de voir la Franc-maçonnerie et ses mystères, s’implanter depuis désormais près de deux cent cinquante ans dans l’Île. Néanmoins, si ce courant de pensée ne date officiellement que de deux siècles et demi, son état d’esprit, particulièrement ancré dans la mentalité insulaire, semble bien plus antérieur.
Les rapports entre la Corse et la Maçonnerie sont, en effet, aussi anciens que certaines « empreintes » ésotériques, que le « chercheur » peut trouver sur nos divers monuments ou chapelles . L’une des plus connues étant celle des chapiteaux des colonnes de la cathédrale du Nebbio où s’entrelacent l’équerre et le compas.
Mais l’on pourrait également citer la porte de l’une des maisons de Pasquale PAOLI à Merusaglia ou le campanile de Santa Maria Magiore à Bunifaziu, constellé d’étoiles à six branches (sceau de Salomon ). Et les exemples sont encore multiples.
Comment, également, passer sous silence, I Giovannali, qui, au milieu du XIVe siècle, furent les véritables précurseurs de la Franc-Maçonnerie spéculative et dont l’une des plus vieilles loges Ajaccienne porte encore le nom aujourd’hui établissant, si besoin est, la filiation spirituelle.
Sans doute a-t-il existé des loges, fonctionnant rituellement, rattachées aux Grandes Loges italiennes, espagnoles ou anglaises.
L’esprit Corse est donc marqué à la base, par un mysticisme non chrétien, à caractère sémique et par un mélange de druidisme et de chamanisme qui se manifeste notamment par le besoin qu’éprouve la Corse à se tourner vers l’au-delà et à affirmer : « C’é qualcosa ! », Il y a quelque chose !
Par suite de l’évangélisation, ce mysticisme a transposé son pouvoir primitif dans la Religion Chrétienne et fait des Corses « Le peuple de la Méditerranée le plus ouvert, peut-être, à la notion de forces intérieures et supérieures ».
Le résumé de certains faits historiques démontrant que la Corse a été un Etat libre et indépendant ainsi que ses liens étroits et ancestraux avec la Franc-maçonnerie suivis de l’inexistence d’obstacles juridiques, aurait du conduire la Corse à être reconnue comme une juridiction Maçonnique à part entière.
S’il est vrai que les Landmark semblent imposer une grande loge régulière par état, cette situation connaît des exceptions.
Encore que les principes de base établis en 1989 parle de grande loge indépendante, et non nationale.
La juridiction de la Grande Loge d’Irlande :
En 1948, le gouvernement de Dublin proclame le Republic of Ireland Act qui prend effet le 18 avril 1949 et qui déclare que l’Irlande est officiellement une république et que le pays ne fait plus partie du Commonwealth.
Malgré cela, la Grande Loge d’Irlande continue d’avoir juridiction sue les six comités d’Ulster qui font toujours partie du Royaume Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord.
La grande Loge d’Ecosse (Grand Lodge of Scotland ou Grand Lodge of Antient, Free and Accepted Massons of Scotland) a été fondée en 1736 lors d’une assemblée réunissant environ le tiers des loges existantes. Elle est reconnue, dans les termes de la régularité maçonnique par la Grande Loge Unie d’Angleterre.
Comme la Corse, l’Ecosse a été un royaume indépendant et c’est à ce titre que sa juridiction Maçonnique a été reconnue par le Grande Loge d’Angleterre.
Comme la Corse, l’Ecosse n’est pas un Etat internationalement reconnu mais dispose d’un large statut de décentralisation.
La situation de la Maçonnerie Colombienne est assez originale. En effet, la République de Colombie a un système politique similaire à celui de la République Française, à savoir celui d’une république unitaire.
Malgré cela, quatre Grandes Loges sont reconnues par la Grande Loge Unie d’Angleterre :
– GL de Colombie à Barranquilla, en 1918.
– GL de Colombie à Bogota, en 1922.
– GL occidentale de Colombie (Cali), en 1935.
– GL de Colombie à Cartagena, en 1920.
La grande Loge Souveraine de Puerto Rico fut fondé le 20 septembre 1885 alors que ce territoire était toujours colonie du Royaume d’Espagne.
De nos jours, Puerto Rico est un « Etat libre » associé aux Etats- Unis.
Il ne possède pas la reconnaissance internationale car il ne peut être membre de l’Organisation des Nations Unies.
Mais Puerto Rico possède tout de même sa Grande Loge reconnue comme régulière par la Grande Loge d’Angleterre.
L’Univers fut créer par « Nombre, poids et mesure » . La structure Maçonnique fait plutôt apparaître comme différents « poids et mesures ». Dommage ! Mais…
EXPOSE DES MOTIFS :
L’Ordre Intérieur du Régime Écossais Rectifié est présent en Corse par sa Préfecture, ses Commanderies, ses CBCS et Écuyers-Novices, rattachés depuis 2014 à la IIème Province de l’Ordre. Or historiquement la Corse fait partie de la VIIIème Province de Haute Allemagne (Code des Chevaliers Bienfaisants de la Cité Sainte « CBCS » du Convent des Gaules 1778 et Recès du Convent Général de Wilhelmsbad 1782) et non de la IIème Province, où les vicissitudes des temps et des circonstances politiques l’ont rattachée.
L’éloignement géographique de la Corse rend difficile une véritable connaissance des frères et coûteux les déplacements sur le continent pour les divers évènements ordinaux auxquels il serait dans l’obligation de se rendre, s’il restait dans la IIème Province.
Par ailleurs, notre Révérend Chevalier Manuel Cester, Héraut d’armes, très féru d’héraldique et d’histoire, nous avait alertés sur cette anomalie de rattachement. Disparu tragiquement, il nous appartient, d’esprit et de cœur d’honorer sa mémoire, afin qu’il vive éternellement. C’est pourquoi le Prieuré Rectifié Indépendant di Corsica, porte le nom de baptême ;
« in memoriam Manuel CESTER « i.o. Eques a Sapientia cordis.
Positions maçonniques et chevaleresques du Prieuré Rectifié Indépendant di Corsica : Le Prieuré Rectifié Indépendant di Corsica est une puissance chevaleresque initiatique au sens du Régime Écossais Rectifié, tel que défini dans le Code des Chevaliers Bienfaisants de la Cité Sainte de 1778 qu’il respecte. Ses membres sont exclusivement masculins.
Le Prieuré Rectifié Indépendant di Corsica et ses membres ont un attachement fraternel, spirituel et affectif avec la Grande Loge Indépendant de France « la GLIF » et ses membres, qu’il souhaite conserver, qui on étaient tissées depuis plusieurs années déjà. Les membres du Prieuré Rectifié Indépendant di Corsica sont des Maçons de la Grande Loge Indépendante de France.
Le Prieuré Rectifié Indépendant di Corsica peut recevoir au nombre de ses membres des Ecuyers-Novices et des Chevaliers bienfaisants de la Cité Sainte « C.B.C.S » en déshérence. Il en est de même pour les Commanderies de la province, existantes ou à venir, qui peuvent rejoindre le Prieuré Rectifié di Corsica.
Le Prieuré Rectifié Indépendant di Corsica est absolument fidèle à l’esprit et, autant que possible, à la lettre du Code des C.B.C.S. de 1778, ainsi qu’à la doctrine de la Réintégration exprimé par Martinez de PASQUALY, qui irrigue en la vivifiant la totalité du Régime Ecossais Rectifié rite Chrétien et justifie la valeur de la classe Chevaleresque, étape importante sur la voie de l’initiation parfaite.
Le Prieuré Rectifié Indépendant di Corsica a toute puissance pour admettre des Ecuyers-Novices dans l’Ordre Intérieur du Régime Ecossais Rectifié et pour les armer Chevaliers Bienfaisants de la Cité Sainte « C.B.C.S », selon les règles et critères du code de 1778, et selon ses modes de fonctionnement propres dont il a pleine souveraineté. Ses décisions d’admettre des Ecuyers-Novices et d’armer des Chevaliers Bienfaisants de la Cité Sainte « C.B.C.S » correspondent aux règles et organisation interne du Prieuré Rectifié Indépendant di Corsica toujours au plus près des valeurs humaines les plus profondes des candidats, connus des seuls décideurs. On s’interdit devant Christ, toute tentative de formatage des consciences et d’endoctrinement des esprits. Les candidats ayant été libérés de leurs chaînes sont donc devenus libres.
Les candidats à l’admission écuyer-Novice dans le Prieuré Rectifié Indépendant di Corsica sont sélectionnés selon leurs mérites de cœur et assiduité démontrés dans la classe Maçonnique, en particulier selon leur construction personnelle à la faveur des vertus cardinales, outils spécifiques de l’initiation maçonnique rectifié et de leur discernement de la présence de la doctrine de jean baptiste Willermoz inspiré par Martinez de Pasqualy dans les quatre grades de la classe symbolique. Les candidats présentent sereinement sans aucune forme de pression, leurs réflexions, à un comité d’audition du Prieuré Rectifié Indépendant di Corsica oralement ou par écrit selon leur talent.
Les candidats à l’armement sont sélectionnés selon les critères de valeur humaine avéré liée aux vertus démontrées, à leur esprit de fraternité de bienveillance et de bienfaisance, de compassion et d’actions, envers leur semblable comme indiqué dans le Code de 1778 et par la présence du Christ en eux.
Les candidats présentent leurs réflexions et choix de quête chevaleresque animée par les vertus théologales, ainsi que leur armorial, à un comité d’audition du Prieuré Rectifié Indépendant di Corsica. Cette démarche est toujours effectuée au plus près du candidat et jamais en dehors du Prieuré Rectifié Indépendant di Corsica.
Les décisions sont prises sur la foi et sous la responsabilité assumée des seuls Grand Prieur, Préfet et Commandeur.
Dans ces conditions, résolutions :
La création du PRIEURE RECTIFIE INDEPENDANT DI CORSICA » P.R.I.C. » , vous l’avez compris est dédiée exclusivement, éternellement et du plus profond de notre cœur à notre Frère IN MEMORIAM Manuel CESTER.
1) le Prieuré Rectifié Indépendant di Corsica sera amené à signer des accords d’amitié et de reconnaissance mutuelle avec des autres Grands Prieurés réguliers et avec la Grande Loge Indépendante de France »GLIF » pour garantir la continuité d’appartenance de ses membres à la dite Grande Loge.
2) La proposition de création et Consécration du Prieuré Rectifié Indépendant Di Corsica « P.R.I.C » est envisagée au mois d’avril 2021 pour la Saint Georges.
3) Le Prieuré Rectifié Indépendant di Corsica a toute puissance pour disposer de son mode de fonctionnement et des critères applicables aux Écuyers-Novices et au CBCS.
4) Le Prieuré Rectifié Indépendant di Corsica autorise sans réserve les inter-visites de l’O.I.R.I. ainsi qu’avec les autres Grands Prieurés réguliers, tant que dure la validité du présent accord. Elles concernent les visites institutionnelles à tous niveaux, ainsi que toutes visites de CBCS et Écuyers-Novices de part et d’autre.
5) Le Prieuré Rectifié Indépendant di Corsica assure la continuité du Régime Écossais Rectifié de Jean Baptiste Willermoz avec notre Préfecture di Corsica et nos Commanderies, les Loges de Maîtres Écossais de Saint-André dont les Commandeurs sont également « Député-Maître », conformément au Code de 1778, ainsi qu’avec nos « Loges bleus ». Leurs membres faisant partie intégrante de la Grande loge Indépendante de France « G.L.I.F ». dans les conditions et règles qu’elle a fixées, sont appelés à faire partie du nouveau Prieuré Rectifié Indépendant di Corsica.
6) Le présent accord est reconduit tacitement chaque année, sauf à ce que l’une des parties en demande la dénonciation, et cela avec un préavis de trois mois.